StillStanding est un rassemblement de circonstance constitué pendant le premier confinement lié à l’épidémie de Covid-19. Issu d’un “groupe actions” mis en place au printemps 2020 par une cinquantaine d’associations et de fédérations de travailleur·se·s de la culture, il s’est depuis lors autonomisé tout en gardant des relations de bonne intelligence avec celles-ci.
StillStanding fonctionne en collectif et réunit des travailleur·se·s de la culture de différentes régions du pays (notamment : technicien·ne·s, photographes, cinéastes, dramaturges, comédien·ne·s, programmateurs·rices, membres ou non de fédérations artistiques…). D’une action à l’autre, sa composition peut évoluer. StillStanding a pour seuls moyens l’implication volontaire de ses membres, et se garde par ailleurs de tout lien avec des partis politiques.
• Le 25 juin 2020, StillStanding#1 a pris la forme d’une performance qui s’est déroulée simultanément dans 11 villes belges pour dénoncer la paralysie du secteur culturel, avec la protection sociale et le statut des travailleur·se·s au cœur des préoccupations.
• “Ceci n’est pas un spectacle” : le 16 janvier 2021, StillStanding#2 a pris possession de la place de la Monnaie à Bruxelles pour manifester contre une fermeture des lieux culturels qui s’éternise, au moment où même le mot “culture” a complètement disparu des discours politiques et des médias.
• StillStanding#3 s’est inscrit dans la lignée de la carte blanche “La culture n’est pas une variable d’ajustement !” signée par 700 organisations artistiques et socio-culturelles. Cette fois, l’action a pris la forme d’un appel à faire culture dans les interstices des règles liberticides actuelles, partout où la société continue de tourner, dans l’idée que chacun·e (usager·ère ou travailleur·se, personne physique ou organisation, lieu…) puisse s’en emparer à partir de ses réalités, de son médium de prédilection, de son ancrage territorial, et tout simplement de ses envies et de ses possibilités… Le 20 février 2021, environ 500 actions spontanées ou programmées, collectives ou individuelles, se sont déroulées à travers le pays en exprimant la diversité des pratiques du champ culturel et en renouant des liens avec les publics.
• Trois semaines plus tard, le 13 mars 2021, StillStanding#4 a poursuivi sur cette lancée (sortir de nos isolements, reprendre l’espace public, rouvrir des espaces de libertés…) pour marquer le coup d’un an de confinements ciblés. Le mode opératoire est resté celui d’un appel permettant la multiplicité des modes d’action, mais cette fois en mettant l’accent sur toutes les activités porteuses de lien social, en nouant davantage de liens avec d’autres luttes et d’autres secteurs, et en mettant en débat la gestion autoritaire et inégalitaire de la crise sanitaire. À travers plus de 300 actions menées dans le pays, c’est une autre gestion de l’épidémie qui est revendiquée, une gestion qui ne creuse pas les inégalités et qui répartisse le poids des mesures sur l’ensemble de la société. Pour clôturer cette journée d’actions, StillStanding a organisé un débat intitulé “Sommes-nous condamnés à être des variables d’ajustements ? Si oui, quelles en seront les conséquences ?” (à voir ici), dans l’optique de combler une carence de débat public sur les questions posées par cette gestion politique.
• StillStanding#5 réunit des lieux culturels qui, bravant l’interdiction d’un gouvernement qui a beaucoup trop tiré sur la corde de l’arbitraire, rouvrent leurs portes au public entre le 30 avril et le 8 mai, dans le respect des protocoles sanitaires.
StillStanding n’a pas vocation à s’instituer dans le long terme… mais l’évolution de la situation politique l’amène à préparer déjà de prochaines actions.
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