En décembre, devait se jouer les der’ des der’ des der’ des dates du spectacle: “Est ce qu’on ne pourrait pas s’aimer un peu?” au Centre Culturel des Riches-Claires.
Créé en 2001 avec les moyens du bord ( comme d’hab’), il a presque fait le tour du monde depuis et aurait dépassé… au moins sa 800 eme représentation en 2020 ( On ne compte plus maintenant…)
Ceci est un cri d’amour ! Mais aussi un coup de gueule…
C’est l’histoire d’une jeune scénographe et costumière qui rêvent de faire ce métier depuis toute petite et qui, au bout de ses premières années d’expériences, se rend compte qu’elle n’aura aucune sécurité dans ce métier, qu’elle devra souvent accepter d’être sous-payée pourvu d’avoir du travail et “se faire connaître”. Et oui, dans ce métier, on n’envoi pas de CV pour trouver un travail.
Pourtant, elle apprend auprès d’un grand peintre en décors, de costumières de talents. Elle participe au sauvetage de l’incendie d’un théâtre lors de son premier stage. Elle est l’une des premières femmes techniciennes de sa génération. Elle trouve des soutiens pour que les femmes soient mieux représentées dans ce métier d’hommes. Elle passe des nuits blanches à travailler.
Malgré tout cela, elle est sanctionnée plusieurs fois par le chômage car elle ne s’est pas rendue à l’entretien d’embauche pour être vendeuse de bijoux à l’aéroport de Zaventem, ou parce qu’elle a participé bénévolement au défilé des Petits Riens et qu’elle n’avait pas noirci ses cases…
Découragée, elle se résigne finalement à quitter le milieu du spectacle jusqu’au dernier moment où elle fait la connaissance de Serge, Sandrine, Luc et Eric du Théâtre Loyal du Trac qui l’engage comme régisseuse plateau dans leurs tournées et lui commandent des costumes et décors pour leurs spectacles.
Un statut toujours aussi précaire, des situations toujours aussi surréalistes mais un amour pour le métier qui n’est pas seulement un divertissement.
Le spectacle : “Est ce qu’on ne pourrait pas s’aimer un peu?” aborde à travers plusieurs petites scénettes, un thème que tout le monde connaît et s’y retrouve : l’Amour. Traduit de manière dramatico-burlesque. Il nous apprend à aborder l’amour, notre couple, notre vie sentimentale parfois catastrophique ou même pathétique avec recul et autodérision. Il nous montre aussi que nous ne sommes pas seuls à vivre ce genre de situations…
Le Workshop ( asbl de promotion et valorisation d’artisans et créateurs locaux) diffusera le spectacle en boucle de 11h à 22h30 dans la vitrine de l’espace d’exposition. On pourra y retrouver aussi les livres édités du texte du spectacle disponibles à la vente.