Les sacrilèges de Françoiz s’accumulent tout au long d’un septième (comme les péchés capitaux) album vertigineusement ardent, parcouru par des éclats de rire, de vie et de vit. Au feu : les réacteurs sont en fusion ! Les membres s’embrasent sous le soleil, exactement. Les langues brûlent à force de se nouer et se délier. En une atmosphère caniculaire, les corps s’entremêlent tandis que l’horloge tourne, ralentie par une chaleur anormale.
https://www.youtube.com/watch?v=wIp2u4PIZrQ
Esprit freudien mal placé ? Nous avons lu Comme des Lapins au lieu de Comme des Lapons (premier titre de l’album) et percevons la luxure dans chaque beat et palpitation de veine rythmant ces dix morceaux vibrrrants, épidermiques, qui se dégustent à l’horizontale, absolument. Après avoir traversé le Zoo que la chanteuse conviait à visiter en 2016, l’auditeur se promène dans la jungle urbaine, parmi coléoptères voletant et autres inquiétants insectes kafkaïens, invité à lâcher prise dans « un brasier immense », « un tourbillon d’éclairs magnétiques », en l’état extatique d’une Sainte Thérèse d’Avila, prise de convulsions, saisie par Le Bernin.
Infos et réservation: www.atelier210.be